Mon expérience en tant qu’une Otaku Camerounaise

L’univers otaku au Cameroun parvient de plus en plus à se faire une place dans les cœurs de la population. Bien que cette communauté soit grandissante, elle ne constitue encore qu’une minorité de la population camerounaise. Ainsi de nos jours, on constate avec plaisir une évolution du mélange des genres féminin, et masculin de cette dernière. Cependant, le fait est que si voir un otaku au Camerounais n’est déjà pas une chose évidente, en trouver un du genre féminin, l’est encore moins.

Le phénomène des otakus au féminin du Cameroun.

Loin d’être aussi reconnues que leurs cousines lointaines les japonaises, être une otaku camerounaise reste aujourd’hui, toujours aussi étrange. En effet, se basant sur certains préjugés, les femmes otakus continuent de susciter de l’étonnement autour d’elles, que ce soient vis-à-vis des personnes ne partageant pas leurs passions, ou des otakus du sexe opposé.  Cela pourrait s’expliquer par le fait que, le concept otaku dans son essence même, semble mieux toucher les populations masculines que féminines, pourtant, il n’en est rien. En effet, être otaku est avant tout être un passionné de mangas et de tout ce qui à trait avec cet univers. De ce fait, sachant qu’aucune barrière ne limitent l’intérêt des femmes dans ce domaine, il est tout à fait normal que celles-ci éprouvent l’envi de se joindre à la communauté.

Comment sont vu les femmes otaku au Cameroun.

Elles sont désormais présentes, que ce soit dans les discutions de groupes comme les forums, ou même sur les réseaux sociaux. Bien que fortes par leur présence, celles-ci sont néanmoins parfois l’objet de certains discriminations de genre. Cela peut se remarquer à travers certains exemples comme le faite d’avoir des avis ignorés, rabaissés, ou même dans certains cas basanés lors des discutions. Alors, afin de ne pas se faire trop remarquer, celles-ci préfèrent alors suivent le groupe, de peur de se faire rejeter. En générale, au Cameroun, une femme otaku est perçu comme un accessoire en plus, ou encore une mascotte pour le groupe. Pourtant, cela ne devrait plus être le cas, car dans la grande majorité, celles-ci sont toute-aussi, passionnées que leurs homologues les hommes, voir même plus.

Ainsi, il ne fait plus aucun doute que ces dames soient de plus en plus nombreuses dans notre communauté, à s’affirmer en tant qu’otaku. Bien qu’encore assez timides dans leurs pats, il ne fait plus aucun doute que ces dernières arriveront très vite, à éclater des préjugés établis, afin de pouvoir un jour crier, « je suis une Otaku », sans laisser paraitre un ton étrange.

7 réflexions sur “Mon expérience en tant qu’une Otaku Camerounaise”

  1. Moi aussi je suis un grand fan d’anime. Mon rêve depuis petit est de devenir mangaka. Et j’y arriverai. J’y crois comme Amu Hinamori (Shugo Chara) l’a si bien dit ” Les personnes doivent croire en leur rêves car c’est ainsi que l’on arrive à se révéler et ainsi à atteindre ses rêves “.

    Sur ceux je laisse mon bonjour

    Kon’nichiwa mina !!!
    Hajimashite !!!
    😊😊😊

    1. Suis vraiment heureuse de constater qu’un de mes rêves d’enfance se realise : assister à une expo vente d’otaku dans mon pays .je te remercie l’otakutique
      .moi j’ai jamais été complexé par mon admiration pour la culture japonaise et les mangas.je peux meme dire que :etre otaku ,voila ce qui me differe des autres femmes..

      Kon’nichiwa!!😊😊

    2. Bjr a tous j’ai 15 ans et depuis que je suis petite on m’a toujours demander ce que j’aimerais faire quand je serai grande mais j’ai toujours dis que je ne savais pas pas parce que je ne savais pas mais parce que j’ai un seule rêve devenir mangaka . Depuis tjrs j’adore beaucoup les mangas . Mais certains personnes dans mon entourage ne savent même pas que c’est un métier et je compte vraiment essayer de résilier mon rêve de toujours

  2. Enfaite, les gens pensent que les animes et tout ce qu’il y a en rapport est fait pour les garçons. Avant, on me traitait souvent de garçon, mais maintenant je suis avec des gens qui me ressemblent et qui acceptent ce qui je suis : une Otaku.
    Donc, j’étais chez moi assise tranquillement, sans être au courant que je pouvais aller à une otakutique sans quitter mon pays ?

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